
POLITIQUE – La neuvième vague du coronavirus fait son apparition et Elisabeth Borne met en garde. Le mardi 29 novembre, le Premier ministre a présenté “fil dur” à la française de recommander le port du masque sur le visage des personnes les plus vulnérables ou dans certaines situations » immoral” comme les transports en commun.
“Respectons le toucher de la barrière, portons un masque, tant que nous avons des personnes faibles ou dans des endroits bondés comme les transports en commun. Ce sont les petites choses qui sauvent des vies.”, a lancé un appel au Premier ministre de l’Assemblée nationale. ” La peste recommence, il insiste, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en haut de l’article.
“La pandémie de Covid-19 repart avec plus de 40 000 cas diagnostiqués par jour, une augmentation de près de 10% des hospitalisations en une semaine, une augmentation de 22% des hospitalisations dans un état critique, et 400 décès la semaine dernière”a déclaré Elisabeth Borne dans l’hémicycle, interpellée par le patron du groupe Horizons Laurent Marcangeli.
Santé Publique France avait révélé le 25 novembre que la neuvième vague de Covid-19 arrivait dans le pays, provoquant ainsi la colère des “triplémie”, avec une augmentation des cas de bronchiolite et de grippe.
“Pression supplémentaire” à travers l’hôpital
“Le fameux RI, le taux de reproduction du Covid, est supérieur à 1 depuis plusieurs jours, ce qui veut dire que le nombre de cas augmente”raconte à l’AFP Pascal Crépey, épidémiologiste à l’École des hautes études en santé publique. “Ce n’est pas trop surprenant car cette période de l’année est la meilleure pour la transmission du virus”il ajoute.
Selon l’épidémiologiste Antoine Flahault, cette nouvelle vague est en partie due à ” Sous-variante Omicron BQ.1.1. » Parmi les inconnues liées à ce variant, qui peuvent être nombreuses, se pose la question de son infectivité et de sa résistance aux anticorps provoqués par la vaccination ou une infection antérieure.
La neuvième vague du coronavirus est largement redoutée alors que le système hospitalier français est de nouveau sous pression depuis le début de l’automne. Dans la question, la bronchiolite épidémique “le plus élevé des dix dernières années” et une autre grippe saisonnière » particulièrement violent, avec cinq États en phase pré-pandémique ». A chaque fois avec des résultats déjà visibles dans certains hôpitaux, et notamment dans les services à l’enfance, selon le Premier ministre.
Face à ces nombreux dangers, le gouvernement tente de fédérer les Français par la vaccination. En conférence de presse mardi matin, le ministère de la Santé a tiré la sonnette d’alarme, accusant les niveaux de protection “pas assez”à la fois contre le coronavirus et contre la grippe. « Seuls 10 % du public cible s’en souvenaient. C’est trop petit.” cria Elisabeth Borne devant les députés. “Aider nos soignants, c’est prendre soin ensemble. (…) Et la vaccination »a-t-il souligné.
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