jusqu’à 5 ans de prison pour un réseau international d’escrocs

Plus de 80 entreprises victimes de ces escroqueries ont été identifiées au cours de l’enquête. Le préjudice est estimé à plus de six millions d’euros.

Des peines allant jusqu’à cinq ans de prison ont été prononcées lundi 9 janvier à Bergerac (Dordogne) à quinze personnes jugées en décembre pour participation à un réseau d’escroquerie commerciale actif dans dix pays européens et aux Etats-Unis.

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Sur les quinze prévenus poursuivis notamment pour blanchiment et recel en bande, un homme a été condamné à 5 ans de prison et 100 000 euros et une amende et les trois autres à 4 ans de prison et 80 000 euros. Un seul s’est évadé de prison (8 mois de prison avec sursis).

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Le tribunal correctionnel est resté soumis aux réquisitions de l’avocat de la fonction publique, qui avait requis une peine de un à huit ans de prison pour l’accusé »sachez que l’arnaque coûte plus cher que ce qu’elle rapporte“. Tous ont été acquittés de l’accusation de participation à une organisation criminelle.

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80 entreprises victimes

Plus de 80 entreprises victimes ont été identifiées au cours de l’enquête, des escroqueries et piratages impliquant des produits variés (gel alcoolique, biscuits, huile moteur, climatiseurs, jeux vidéo, papier toilette, etc.) avec un préjudice estimé à plus de six millions euros.

L’affaire a débuté en septembre 2019 après une plainte d’un domaine viticole de Dordogne qui n’avait jamais reçu le paiement d’une commande de 3 000 bouteilles. Grâce à un dispositif de repérage et à des écoutes téléphoniques, les enquêteurs ont découvert le stratagème frauduleux »commander“.

Selon le procureur, le modus operandi du réseau comprenait «usurper le nom commercial d’un groupement d’achat bien établi“convaincre les entreprises, tout en acceptant”paiement différé à l’aide de fausses lettres de créditet autres faux documents. “À la dernière minute“, les fraudeurs ont détourné l’adresse de livraison vers les entrepôts”qui fait office de plateforme d’accueil», disponible en France et au Royaume-Uni.

Se débarrasser des marchandises”dans les petites boutiques de Paris, d’Angleterre et d’Afrique», un réseau turc de recel et de blanchiment d’argent, implanté en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas et en France, a alors commencé à fonctionner. Le produit de la revente transféré par banque ou en espèces, via «entreprises précédentes“ou sinon”mules“porter”jusqu’à 250 000 euros“, selon les détectives. Au pic, à la mi-décembre, les prévenus ont voulu réduire leur participation au réseau malgré leur échange dans la livraison des marchandises, leur prix, et leur peur”descentes de police“.

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