Sélection en volleyball à l’école: des parents dénoncent qu’on mesure la longueur des bras

Les parents dénoncent le processus de sélection entourant l’admission au programme sportif d’une école secondaire publique du Québec qui a commencé par mesurer la taille et les bras de jeunes filles de sixième année.

Cette année, une trentaine d’élèves ont fait une demande d’admission au camp de volley-ball de l’école secondaire Jean-de-Brébeuf, avec seulement 15 places disponibles.

Cependant, les parents ont été “choqués” par la manière dont s’est déroulée l’activité de sélection, qui s’est déroulée il y a quelques semaines.

Les responsables du programme ont commencé par mesurer la taille de chaque jeune fille, de la tête aux pieds, puis ont mesuré la hauteur du bras levé, a-t-il déclaré au responsable. Enregistrer.

Les jeunes filles devaient alors effectuer divers exercices.

La mesure « n’est utilisée qu’à des fins statistiques », selon le Centre de services scolaire de la Capitale, mais les entraîneurs sur place ont plutôt indiqué aux parents que la taille joue un rôle important dans le processus de sélection.

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En larmes

“Cela a vraiment touché nos valeurs”, a déclaré la mère de la jeune fille, qui a requis l’anonymat car le processus de sélection est toujours en cours.

Elle voulait inscrire sa fille dans cette concentration pour la motiver à aller à l’école, et non pour se consacrer à la discipline à un niveau compétitif, explique-t-elle.

« Je pensais que le but des programmes spécifiques à la communauté était de permettre aux élèves de réussir en poursuivant leur intérêt pour les garder à l’école », dit-elle.

Cette expérience a eu l’effet inverse sur sa fille, qui a quitté l’activité de recrutement en larmes.

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Le Centre de services scolaire de la Capitale est d’avis qu’il n’y a pas de “mesures minimales” ou d’exigences particulières pour être accepté dans ce programme.


Nicolas Prévost.  président de la FQDE

Image de courtoisie

Nicolas Prévost. président de la FQDE

« Alors pourquoi mesurer les étudiants ? », a répliqué Nicolas Prévost, président de la Fédération québécoise de la gestion des établissements d’enseignement (FQDE), qui dénonce la pratique.

“Les jeunes vont grandir à nouveau”

Au Club de volleyball Essor, qui chapeaute la préparation des élèves inscrits dans trois programmes sport-études de la région de Québec, on ne se mesure pas lors de la sélection des élèves de sixième année.

“Pour nous, la taille n’est pas très importante car à cet âge tous les jeunes vont grandir”, explique l’un des dirigeants, Rock Picard.

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réactions

« Je pensais avoir tout vu lorsqu’il s’agissait de trier les étudiants dans des programmes spécifiques. Mais si les étudiants étaient vraiment sélectionnés sur la base de leurs mesures, cela ajouterait une couche d’inégalité à un système déjà très injuste. »

– Stéphane Vigneault, coordonnateur du mouvement École ensemble

“Les programmes spéciaux sont excellents et très motivants pour les étudiants, mais ils doivent se faire sans critères de sélection, qu’ils soient académiques, financiers ou physiques. »

– Nicolas Prévost, président de la Fédération québécoise des directeurs d’établissements d’enseignement

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